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Se sentir obligé d’être sans faille et aimés de tous.

22 Octobre 2011 , Rédigé par cpemonde Publié dans #grand enfant

J’ai voulu juste partager avec vous cet avis

''..Avez-vous déjà remarqué notre difficulté à accepter une critique ? Pourtant, rationnellement, nous savons tous que personne n’est parfait, que nous avons tous des choses à améliorer... Pourquoi alors sentons-nous si souvent le besoin de nous justifier ? Pourquoi avons-nous si souvent tendance à contre-attaquer quiconque nous critique, à le ridiculiser, à feindre de l’ignorer, à le fuir, etc. ?

 

 

Je crois qu’une partie de la réponse réside dans la philosophie, plutôt l’illusion, qui devient de plus en plus la norme dans notre société : la SURperformance. Nous devons être au-dessus de tout. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Voilà ce qu’on nous vend jours après jours : qu’il n’y a pas de problème, seulement des solutions, que si l’on veut, on peut. Alors, lorsque nous nous retrouvons devant un problème et que la solution tarde à se faire connaître, nous concluons fréquemment que nous devons être le problème. Refusant cette conclusion, nous nous défendons, cherchons un coupable, etc..

Pourtant, nous savons tous que la vie n’est pas si facile, que les solutions ne sont pas toujours si évidentes, ni aisées à appliquer. Je crois que plusieurs décisions que nous devons prendre sont difficiles, que nous avons souvent l’impression de manquer d’information, mais de devoir agir tout de même et de composer avec l’incertitude, l’inconnu. Je crois que si l’on veut c’est mieux, mais pas automatiquement un gage de réussite. Nous pouvons faire beaucoup, et beaucoup plus si nous y croyons, mais nous ne sommes pas des dieux...

Paradoxalement, en achetant l’illusion de SURperformance, nous risquons de nous engager sur le chemin même que nous voulions éviter : l’échec ! Le surplus de stress que peut occasionner cet idéal de perfection inaccessible, nous épuise et entraîne la perte graduelle de nos moyens.

Malgré cela, notre désir d’être parfaits et aimés de tous est puissant. Il pousse plusieurs d’entre nous à se cacher derrière un masque. Voilà donc le deuxième piège majeur..''

Sources : Communiquer... pour vrai!

Par Daniel Lambert, psychologue

 

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